Iproniazide ⁚ Utilisations et effets secondaires de ce psychotrope



Iproniazide ⁚ Utilisations et effets secondaires de ce psychotrope

L’iproniazide est un médicament psychotrope qui a été utilisé pour traiter la dépression et l’anxiété. Il a été le premier inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) à être commercialisé. Cependant, il est rarement utilisé aujourd’hui en raison de ses effets secondaires potentiellement graves.

Introduction

L’iproniazide, commercialisé sous le nom de Marsilid, est un médicament psychotrope qui a été initialement développé comme traitement de la tuberculose. Cependant, il a été découvert qu’il avait des effets antidépresseurs importants et a été utilisé pour traiter la dépression dans les années 1950 et 1960. L’iproniazide appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO). Les IMAO agissent en bloquant l’activité de l’enzyme monoamine oxydase (MAO), qui est responsable de la dégradation de certains neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, la norépinéphrine et la dopamine, dans le cerveau. En bloquant l’action de la MAO, les IMAO augmentent les niveaux de ces neurotransmetteurs dans le cerveau, ce qui peut contribuer à soulager les symptômes de la dépression.

Mécanisme d’action de l’iproniazide

L’iproniazide exerce son effet thérapeutique en inhibant l’activité de l’enzyme monoamine oxydase (MAO), une enzyme qui joue un rôle crucial dans la dégradation des neurotransmetteurs dans le cerveau. La MAO existe sous deux formes principales ⁚ la MAO-A et la MAO-B. L’iproniazide est un inhibiteur non sélectif de la MAO, ce qui signifie qu’il bloque à la fois l’activité de la MAO-A et de la MAO-B. En inhibant la MAO, l’iproniazide augmente les niveaux de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la norépinéphrine et la dopamine dans le cerveau. Ces neurotransmetteurs sont impliqués dans la régulation de l’humeur, de l’appétit, du sommeil et d’autres fonctions importantes. En augmentant les niveaux de ces neurotransmetteurs, l’iproniazide peut contribuer à soulager les symptômes de la dépression et de l’anxiété.

Inhibition de la monoamine oxydase

La monoamine oxydase (MAO) est une enzyme qui joue un rôle crucial dans la dégradation des neurotransmetteurs dans le cerveau. Elle existe sous deux formes principales ⁚ la MAO-A et la MAO-B. La MAO-A est principalement responsable de la dégradation de la norépinéphrine, de la sérotonine et de la dopamine, tandis que la MAO-B est principalement responsable de la dégradation de la dopamine et de la tyramine. L’iproniazide est un inhibiteur non sélectif de la MAO, ce qui signifie qu’il bloque à la fois l’activité de la MAO-A et de la MAO-B. En inhibant la MAO, l’iproniazide empêche la dégradation des neurotransmetteurs, ce qui conduit à une augmentation de leur concentration dans le cerveau. Cette augmentation des niveaux de neurotransmetteurs est à l’origine des effets thérapeutiques de l’iproniazide.

Effets sur les neurotransmetteurs

En inhibant la MAO, l’iproniazide augmente les niveaux de plusieurs neurotransmetteurs dans le cerveau, notamment la norépinéphrine, la sérotonine et la dopamine; Ces neurotransmetteurs jouent un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, de l’anxiété, de l’appétit et du sommeil. L’augmentation des niveaux de ces neurotransmetteurs est à l’origine des effets thérapeutiques de l’iproniazide dans le traitement de la dépression et de l’anxiété. Cependant, cette augmentation peut également conduire à des effets secondaires indésirables, tels que l’insomnie, l’agitation, l’hypertension et les interactions médicamenteuses. Il est important de noter que les effets de l’iproniazide sur les neurotransmetteurs peuvent varier d’une personne à l’autre, ce qui explique la variabilité des effets secondaires et de la réponse au traitement.

Utilisations thérapeutiques de l’iproniazide

L’iproniazide a été initialement utilisé pour traiter la tuberculose, mais ses effets antidépresseurs ont été découverts par hasard. Il a ensuite été largement utilisé pour traiter la dépression et l’anxiété dans les années 1950 et 1960. Cependant, son utilisation a diminué en raison de ses effets secondaires potentiellement graves et de l’émergence de nouveaux antidépresseurs plus sûrs et plus efficaces. Malgré cela, l’iproniazide reste un médicament d’intérêt pour les chercheurs en psychopharmacologie, car il représente un modèle important pour comprendre les mécanismes d’action des IMAO et leur rôle dans la régulation de l’humeur. L’iproniazide est également utilisé dans des études de recherche pour étudier les effets de l’inhibition de la MAO sur le cerveau et le comportement.

Traitement de la dépression

L’iproniazide a été utilisé avec succès pour traiter la dépression majeure, un trouble caractérisé par une humeur déprimée, une perte d’intérêt ou de plaisir, des changements d’appétit et de sommeil, une fatigue, une faible estime de soi, des difficultés à se concentrer et des pensées de mort ou de suicide. L’iproniazide augmente les niveaux de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline dans le cerveau, ce qui pourrait contribuer à son effet antidépresseur. Cependant, il est important de noter que l’iproniazide n’est plus largement utilisé pour traiter la dépression en raison de ses effets secondaires potentiellement graves et de l’émergence d’autres antidépresseurs plus sûrs et plus efficaces. Il est donc important de discuter avec un médecin de l’utilisation de l’iproniazide ou de tout autre médicament pour traiter la dépression.

Traitement de l’anxiété

L’iproniazide a également été utilisé pour traiter l’anxiété, un trouble caractérisé par une peur et une inquiétude excessives et persistantes. L’anxiété peut se manifester par des symptômes physiques tels que des palpitations cardiaques, des difficultés respiratoires, des tremblements, des sueurs et des douleurs à la poitrine. L’iproniazide peut aider à réduire l’anxiété en augmentant les niveaux de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine dans le cerveau, ce qui peut contribuer à réguler l’humeur et à réduire les sentiments d’anxiété. Cependant, l’iproniazide n’est plus couramment utilisé pour traiter l’anxiété en raison de ses effets secondaires potentiellement graves et de l’émergence d’autres médicaments anxiolytiques plus sûrs et plus efficaces. Il est donc important de discuter avec un médecin de l’utilisation de l’iproniazide ou de tout autre médicament pour traiter l’anxiété.

Effets secondaires de l’iproniazide

L’iproniazide peut provoquer une variété d’effets secondaires, certains étant bénins et d’autres plus graves. Les effets secondaires courants incluent des nausées, des vomissements, des maux de tête, de la somnolence, de la sécheresse buccale, de la constipation et des troubles sexuels. Ces effets secondaires sont généralement légers et disparaissent souvent d’eux-mêmes. Cependant, l’iproniazide peut également provoquer des effets secondaires graves, tels que l’hypertension artérielle, des dommages au foie, des interactions médicamenteuses et des réactions allergiques. L’hypertension artérielle peut être dangereuse, voire mortelle, si elle n’est pas traitée. Les dommages au foie peuvent entraîner une insuffisance hépatique. Les interactions médicamenteuses peuvent amplifier les effets des autres médicaments ou provoquer des effets secondaires indésirables. Les réactions allergiques peuvent provoquer des symptômes tels que des éruptions cutanées, des démangeaisons, des difficultés respiratoires et un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge. Il est donc important de consulter un médecin avant de prendre de l’iproniazide et de signaler tout effet secondaire ressenti.

Effets secondaires courants

L’iproniazide, comme de nombreux médicaments, peut provoquer une variété d’effets secondaires, dont certains sont courants et généralement bénins. Parmi les effets secondaires courants, on retrouve ⁚

  • Effets gastro-intestinaux ⁚ L’iproniazide peut provoquer des nausées, des vomissements, de la diarrhée ou de la constipation. Ces effets secondaires sont souvent liés à l’irritation de l’estomac et peuvent être atténués en prenant le médicament avec de la nourriture.
  • Effets cardiovasculaires ⁚ L’iproniazide peut provoquer une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle. Ces effets secondaires sont généralement légers et disparaissent souvent d’eux-mêmes. Cependant, il est important de surveiller sa pression artérielle et de consulter un médecin si elle devient trop élevée.
  • Effets neurologiques ⁚ L’iproniazide peut provoquer des maux de tête, de la somnolence, des vertiges, de l’insomnie, de l’agitation, des tremblements ou des convulsions. Ces effets secondaires sont généralement légers et disparaissent souvent d’eux-mêmes. Cependant, il est important de consulter un médecin si ces effets secondaires persistent ou s’aggravent.

Effets gastro-intestinaux

L’iproniazide peut provoquer divers effets secondaires gastro-intestinaux, qui sont souvent liés à l’irritation de l’estomac. Parmi les effets les plus courants, on retrouve ⁚

  • Nausées et vomissements ⁚ Ces symptômes peuvent être ressentis par certains patients, en particulier au début du traitement. Ils sont généralement légers et disparaissent souvent d’eux-mêmes. Cependant, si les nausées et les vomissements persistent ou s’aggravent, il est important de consulter un médecin.
  • Diarrhée ou constipation ⁚ L’iproniazide peut modifier le transit intestinal, provoquant soit une diarrhée, soit une constipation. Ces effets secondaires sont généralement bénins et disparaissent souvent d’eux-mêmes. Cependant, si la diarrhée ou la constipation persiste ou s’aggrave, il est important de consulter un médecin.
  • Douleurs abdominales ⁚ Certains patients peuvent ressentir des douleurs abdominales, souvent liées à l’irritation de l’estomac. Ces douleurs sont généralement légères et disparaissent souvent d’elles-mêmes. Cependant, si les douleurs abdominales persistent ou s’aggravent, il est important de consulter un médecin.
Effets cardiovasculaires

L’iproniazide peut avoir des effets secondaires cardiovasculaires, qui peuvent être préoccupants. Parmi les effets les plus fréquents, on retrouve ⁚

  • Hypotension orthostatique ⁚ L’iproniazide peut provoquer une baisse de la pression artérielle lorsqu’on se lève d’une position assise ou couchée. Cela peut entraîner des étourdissements, des vertiges et même des évanouissements. Il est important de se lever lentement et de s’asseoir ou de se coucher si l’on ressent des étourdissements.
  • Palpitations ⁚ Certains patients peuvent ressentir des palpitations, qui sont des battements cardiaques rapides ou irréguliers. Ces palpitations sont généralement bénignes et disparaissent souvent d’elles-mêmes. Cependant, si les palpitations persistent ou s’aggravent, il est important de consulter un médecin.
  • Tachycardie ⁚ L’iproniazide peut également provoquer une tachycardie, qui est une accélération du rythme cardiaque. La tachycardie est généralement bénigne et disparaît souvent d’elle-même. Cependant, si la tachycardie persiste ou s’aggrave, il est important de consulter un médecin.

Effets neurologiques

L’iproniazide peut également entraîner des effets secondaires neurologiques, qui peuvent varier en gravité. Parmi les effets les plus courants, on retrouve ⁚

  • Insomnie ⁚ L’iproniazide peut perturber le sommeil et provoquer des difficultés à s’endormir ou à rester endormi. Il est important de discuter de ce problème avec votre médecin, car il peut être nécessaire d’ajuster la dose ou de modifier le moment de la prise du médicament.
  • Agitation ⁚ Certains patients peuvent ressentir une agitation, une nervosité ou une anxiété accrue. Ces symptômes peuvent être gênants et il est important de les signaler à votre médecin, car il peut être nécessaire de modifier le traitement.
  • Tremblements ⁚ L’iproniazide peut également provoquer des tremblements, qui sont des mouvements involontaires et saccadés. Les tremblements sont généralement bénins et disparaissent souvent d’eux-mêmes. Cependant, si les tremblements persistent ou s’aggravent, il est important de consulter un médecin.

Effets secondaires graves

Malgré son efficacité potentielle, l’iproniazide présente un risque d’effets secondaires graves, ce qui a conduit à sa diminution d’utilisation. Parmi les effets secondaires graves les plus préoccupants, on retrouve ⁚

  • Hypertension ⁚ L’iproniazide peut provoquer une augmentation de la pression artérielle, qui peut être dangereuse, voire mortelle. Il est essentiel de surveiller attentivement la pression artérielle pendant le traitement par l’iproniazide et de consulter immédiatement un médecin en cas d’augmentation significative.
  • Dommages hépatiques ⁚ L’iproniazide peut également endommager le foie. Les symptômes d’une atteinte hépatique peuvent inclure une jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux), une fatigue, une perte d’appétit et des douleurs abdominales. Si vous remarquez l’un de ces symptômes, arrêtez immédiatement l’iproniazide et consultez un médecin.
  • Interactions médicamenteuses ⁚ L’iproniazide peut interagir avec de nombreux autres médicaments, ce qui peut entraîner des effets secondaires graves. Il est crucial d’informer votre médecin de tous les médicaments, y compris les médicaments en vente libre, les vitamines et les suppléments, que vous prenez avant de commencer un traitement par l’iproniazide.

Hypertension

L’iproniazide peut provoquer une augmentation de la pression artérielle, un effet secondaire potentiellement grave qui nécessite une surveillance étroite. Ce risque est principalement dû à l’inhibition de la monoamine oxydase (MAO), une enzyme qui décompose la tyramine, une amine biogénique présente dans certains aliments. Lorsque l’iproniazide inhibe la MAO, la tyramine s’accumule dans l’organisme, ce qui entraîne une libération massive de noradrénaline et d’autres neurotransmetteurs, provoquant une augmentation brutale de la pression artérielle. Cette situation peut conduire à une crise hypertensive, une condition potentiellement mortelle caractérisée par une pression artérielle extrêmement élevée. Les symptômes d’une crise hypertensive peuvent inclure des maux de tête intenses, des palpitations, des nausées, des vomissements, des sueurs, des douleurs thoraciques et une vision floue. En cas de survenue de ces symptômes, il est crucial de consulter immédiatement un médecin.

Dommages hépatiques

L’iproniazide peut causer des dommages au foie, un effet secondaire grave qui peut entraîner une insuffisance hépatique. Les dommages hépatiques induits par l’iproniazide sont généralement liés à une utilisation prolongée du médicament ou à des doses élevées. Les symptômes d’une lésion hépatique peuvent inclure une jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux), une fatigue, une perte d’appétit, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et des urines foncées. Il est important de surveiller la fonction hépatique des patients traités par l’iproniazide, en effectuant régulièrement des tests sanguins pour mesurer les enzymes hépatiques. En cas de signes ou de symptômes de lésion hépatique, il est essentiel d’arrêter immédiatement le traitement et de consulter un médecin. Les dommages hépatiques induits par l’iproniazide peuvent être irréversibles dans certains cas, soulignant l’importance d’une surveillance étroite et d’une intervention précoce.

Interactions médicamenteuses

L’iproniazide peut interagir avec de nombreux médicaments, ce qui peut entraîner des effets secondaires graves. Il est donc crucial d’informer les professionnels de la santé de tous les médicaments, y compris les médicaments en vente libre, les suppléments et les herbes, que vous prenez avant de commencer un traitement par l’iproniazide. Les interactions médicamenteuses les plus importantes concernent les antidépresseurs, les stimulants, les médicaments psychoactifs et les médicaments contenant de la tyramine. Les antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSN), peuvent augmenter le risque de syndrome sérotoninergique, une condition potentiellement mortelle caractérisée par des symptômes tels que la confusion, l’agitation, la fièvre, les tremblements et les convulsions. L’iproniazide peut également interagir avec les stimulants, tels que les amphétamines, augmentant le risque d’hypertension artérielle et de troubles du rythme cardiaque. Les médicaments psychoactifs, comme les antipsychotiques et les benzodiazépines, peuvent également interagir avec l’iproniazide, entraînant une sédation excessive ou une confusion. Il est essentiel de discuter de tous les médicaments que vous prenez avec votre médecin avant de commencer un traitement par l’iproniazide pour minimiser les risques d’interactions médicamenteuses.

Interactions médicamenteuses

L’iproniazide peut interagir avec une variété de substances, ce qui peut entraîner des effets secondaires indésirables, voire dangereux. Il est donc crucial de discuter avec un professionnel de la santé de tous les médicaments, y compris les médicaments en vente libre, les suppléments et les herbes, que vous prenez avant de commencer un traitement par l’iproniazide. Les interactions médicamenteuses les plus importantes concernent les aliments riches en tyramine, d’autres médicaments, l’alcool et certaines substances psychoactives. L’iproniazide inhibe l’enzyme monoamine oxydase (MAO), qui est responsable de la dégradation de la tyramine, une amine biogène présente dans certains aliments. La consommation d’aliments riches en tyramine pendant un traitement par l’iproniazide peut entraîner une crise hypertensive, une condition potentiellement mortelle. L’iproniazide peut également interagir avec d’autres médicaments, tels que les antidépresseurs, les stimulants, les médicaments psychoactifs et les analgésiques. Ces interactions peuvent augmenter le risque d’effets secondaires, tels que la sédation excessive, l’agitation ou des problèmes cardiovasculaires. Il est donc crucial de discuter de tous les médicaments que vous prenez avec votre médecin avant de commencer un traitement par l’iproniazide afin de minimiser les risques d’interactions médicamenteuses.

Interactions avec les aliments

L’iproniazide peut interagir avec certains aliments, notamment ceux riches en tyramine, une amine biogène qui peut provoquer une augmentation importante de la pression artérielle. Cette interaction est connue sous le nom d'”effet fromage”, car le fromage est l’un des aliments les plus riches en tyramine. La consommation de ces aliments pendant un traitement par l’iproniazide peut entraîner une crise hypertensive, une condition potentiellement mortelle. Il est donc crucial d’éviter de consommer des aliments riches en tyramine pendant un traitement par l’iproniazide. Ces aliments comprennent, entre autres ⁚

  • Fromages fermentés ⁚ cheddar, suisse, brie, roquefort, camembert
  • Viandes fermentées ⁚ saucissons, salami, chorizo, pepperoni
  • Poissons fermentés ⁚ hareng, anchois, maquereau
  • Légumes fermentés ⁚ choucroute, kimchi
  • Boissons alcoolisées ⁚ bière, vin rouge
  • Certaines sauces ⁚ sauce soja, sauce Worcestershire
  • Extraits de levure ⁚ levure de bière, levure chimique
Il est important de noter que la concentration de tyramine peut varier considérablement d’un aliment à l’autre. Il est donc recommandé de se renseigner auprès d’un professionnel de la santé ou d’un diététiste pour obtenir des conseils précis sur les aliments à éviter pendant un traitement par l’iproniazide.

L’effet fromage

L’effet fromage est un terme utilisé pour décrire l’interaction dangereuse qui peut survenir entre les IMAO et certains aliments riches en tyramine, une amine biogène que le corps décompose normalement. Les IMAO inhibent l’enzyme monoamine oxydase, qui est responsable de la dégradation de la tyramine dans le corps. Lorsque les IMAO bloquent l’action de la monoamine oxydase, la tyramine s’accumule dans le sang, ce qui provoque une augmentation brutale de la pression artérielle. Cette augmentation soudaine de la pression artérielle peut entraîner une crise hypertensive, une condition potentiellement mortelle. Le fromage est l’un des aliments les plus riches en tyramine, d’où le terme “effet fromage”. Cependant, d’autres aliments, tels que les viandes fermentées, les poissons fermentés et certains légumes fermentés, peuvent également contenir des quantités importantes de tyramine. Il est crucial d’éviter de consommer ces aliments pendant un traitement par les IMAO, car cela pourrait entraîner des complications graves. Les patients traités par les IMAO doivent être informés des aliments à éviter et doivent consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils spécifiques sur leur régime alimentaire.

Interactions avec les médicaments

L’iproniazide peut interagir avec de nombreux médicaments, ce qui peut entraîner des effets indésirables graves. Il est donc essentiel d’informer les professionnels de la santé de tous les médicaments, y compris les médicaments en vente libre, les suppléments et les herbes, que vous prenez avant de commencer un traitement par l’iproniazide. Les interactions médicamenteuses les plus importantes concernent les antidépresseurs, les stimulants et les médicaments psychoactifs. La prise d’iproniazide avec d’autres antidépresseurs, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), peut augmenter le risque de syndrome sérotoninergique, une condition potentiellement mortelle caractérisée par une augmentation des niveaux de sérotonine dans le cerveau. L’association de l’iproniazide avec des stimulants, tels que les amphétamines ou les méthylphénidates, peut augmenter le risque d’hypertension et d’autres effets cardiovasculaires graves. De même, la combinaison de l’iproniazide avec des médicaments psychoactifs, tels que les antipsychotiques, peut entraîner des effets indésirables potentiellement graves, notamment des problèmes de mouvement, des troubles cognitifs et des effets cardiovasculaires.

6 thoughts on “Iproniazide ⁚ Utilisations et effets secondaires de ce psychotrope

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