Acatisie (agitation psychomotrice) : qu’est-ce que c’est, symptômes et causes



Acatisie (agitation psychomotrice) ⁚ qu’est-ce que c’est, symptômes et causes

L’acathisie est un trouble du mouvement caractérisé par une sensation subjective d’agitation intérieure et un besoin irrépressible de bouger. Elle se manifeste par des mouvements incessants et souvent répétitifs, tels que se lever et s’asseoir, se balancer, tapoter des pieds ou des mains. L’acathisie peut être un symptôme d’un certain nombre de conditions médicales, notamment les effets secondaires des médicaments, les troubles neurologiques et les troubles psychiatriques.

Introduction

L’acathisie, également connue sous le nom d’agitation psychomotrice, est un trouble du mouvement caractérisé par une sensation subjective d’agitation intérieure et un besoin irrépressible de bouger. Cette sensation peut être très pénible et entraver les activités quotidiennes. L’acathisie peut se manifester de différentes manières, allant de légers mouvements de jambes à une agitation intense et incontrôlable. Elle peut être un symptôme d’un certain nombre de conditions médicales, notamment les effets secondaires des médicaments, les troubles neurologiques et les troubles psychiatriques. Comprendre les causes, les symptômes et les traitements de l’acathisie est essentiel pour améliorer la qualité de vie des personnes touchées.

Définition de l’acathisie

L’acathisie est un état d’agitation motrice subjective caractérisé par une sensation désagréable d’inconfort et de tension interne, accompagnée d’un besoin impérieux de bouger. Cette agitation se manifeste par des mouvements incessants et souvent répétitifs, tels que se lever et s’asseoir, se balancer, tapoter des pieds ou des mains. L’acathisie est différente de l’anxiété, bien que les deux puissent partager des symptômes similaires. L’acathisie est un trouble du mouvement, tandis que l’anxiété est un état émotionnel. L’acathisie est souvent décrite comme une sensation de “fourmillement” ou de “picotement” dans les jambes, ce qui incite le patient à bouger.

Symptômes de l’acathisie

Les symptômes de l’acathisie peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils comprennent généralement une combinaison de symptômes moteurs et psychologiques. L’acathisie peut être légère, modérée ou sévère. Dans les cas légers, l’acathisie peut être facilement confondue avec de l’agitation ou de l’anxiété. Dans les cas sévères, l’acathisie peut être invalidante et empêcher les personnes de fonctionner normalement. Les symptômes peuvent également fluctuer dans leur intensité au fil du temps.

Symptômes moteurs

Les symptômes moteurs de l’acathisie sont caractérisés par des mouvements incessants et souvent répétitifs qui sont difficiles à contrôler. Ces mouvements peuvent inclure ⁚ se lever et s’asseoir fréquemment, se balancer sur une chaise, tapoter des pieds ou des mains, marcher d’avant en arrière, se frotter les jambes ou les bras, et faire des mouvements de torsion du corps. Les personnes atteintes d’acathisie peuvent ressentir une sensation désagréable de tension ou d’inconfort dans les jambes, ce qui les incite à bouger. Les symptômes moteurs peuvent être plus prononcés lorsqu’une personne est au repos ou assise, et peuvent s’aggraver la nuit.

Symptômes psychologiques

Outre les symptômes moteurs, l’acathisie peut également s’accompagner de symptômes psychologiques, tels que l’anxiété, l’irritabilité, l’agitation, l’impatience et la frustration. Les personnes atteintes d’acathisie peuvent avoir du mal à se concentrer, à dormir ou à rester calmes. Elles peuvent également ressentir une sensation de panique ou de peur, et peuvent avoir des pensées intrusives ou obsessionnelles. Les symptômes psychologiques de l’acathisie peuvent être très pénibles et peuvent affecter la qualité de vie des personnes concernées.

Causes de l’acathisie

L’acathisie peut être causée par un certain nombre de facteurs, notamment les effets secondaires des médicaments, les troubles neurologiques et les troubles psychiatriques. Les médicaments qui peuvent provoquer de l’acathisie comprennent les antipsychotiques, les antidépresseurs et certains autres médicaments. Les troubles neurologiques qui peuvent causer de l’acathisie comprennent la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et l’encéphalite. Les troubles psychiatriques qui peuvent causer de l’acathisie comprennent la schizophrénie, le trouble bipolaire et le trouble obsessionnel-compulsif.

Acatisie induite par les médicaments

L’acathisie induite par les médicaments est un effet secondaire courant de certains médicaments, en particulier les antipsychotiques. Ces médicaments bloquent les récepteurs de la dopamine dans le cerveau, ce qui peut entraîner des mouvements anormaux. L’acathisie induite par les médicaments peut également être causée par d’autres médicaments, tels que les antidépresseurs, les antiémétiques et les médicaments contre la maladie de Parkinson. Les symptômes de l’acathisie induite par les médicaments apparaissent généralement dans les premières semaines de traitement, mais peuvent se développer à tout moment.

Antipsychotiques

Les antipsychotiques, utilisés pour traiter les troubles psychiatriques tels que la schizophrénie, sont parmi les médicaments les plus fréquemment associés à l’acathisie. Les antipsychotiques typiques, comme l’halopéridol et la chlorpromazine, sont plus susceptibles de provoquer l’acathisie que les antipsychotiques atypiques, comme la rispéridone et l’olanzapine. Le mécanisme exact par lequel les antipsychotiques induisent l’acathisie n’est pas entièrement élucidé, mais il est généralement attribué au blocage des récepteurs de la dopamine dans le système nerveux central.

Antidépresseurs

Certains antidépresseurs, en particulier ceux appartenant à la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), peuvent également provoquer l’acathisie. Les ISRS, comme la fluoxétine, la sertraline et la paroxétine, augmentent les niveaux de sérotonine dans le cerveau, ce qui peut entraîner des effets secondaires tels que l’agitation et l’acathisie. L’acathisie induite par les ISRS est généralement moins fréquente que celle induite par les antipsychotiques, mais elle peut être tout aussi pénible pour les patients.

Autres médicaments

Outre les antipsychotiques et les antidépresseurs, d’autres médicaments peuvent également provoquer l’acathisie. Il s’agit notamment des antiémétiques (médicaments contre les nausées et les vomissements), des anticonvulsivants (médicaments contre l’épilepsie), des antihistaminiques (médicaments contre les allergies) et des stimulants (médicaments utilisés pour traiter la narcolepsie et le TDAH). L’acathisie induite par ces médicaments est généralement moins fréquente que celle induite par les antipsychotiques et les antidépresseurs, mais elle peut tout de même être un problème pour certains patients.

Acatisie non induite par les médicaments

L’acathisie peut également survenir en l’absence de toute exposition à des médicaments. Dans ces cas, elle est souvent associée à des troubles neurologiques ou psychiatriques. Les troubles neurologiques qui peuvent provoquer l’acathisie comprennent la maladie de Parkinson, le syndrome des jambes sans repos et l’encéphalite. Les troubles psychiatriques qui peuvent provoquer l’acathisie comprennent la dépression, l’anxiété, la manie et la schizophrénie. L’acathisie non induite par les médicaments peut également être causée par des facteurs environnementaux, tels que la déshydratation, la privation de sommeil ou l’exposition à des toxines.

Troubles neurologiques

Certains troubles neurologiques peuvent entraîner une acathisie. La maladie de Parkinson, caractérisée par une dégénérescence des neurones dopaminergiques dans le cerveau, peut provoquer des mouvements involontaires et une acathisie. Le syndrome des jambes sans repos, un trouble du sommeil caractérisé par une envie irrépressible de bouger les jambes, peut également se manifester par une acathisie. L’encéphalite, une inflammation du cerveau, peut également provoquer des mouvements anormaux, y compris l’acathisie. Ces troubles affectent les circuits neuronaux impliqués dans le contrôle moteur, ce qui peut expliquer l’apparition de l’acathisie.

Troubles psychiatriques

L’acathisie peut également être un symptôme de certains troubles psychiatriques. Les troubles anxieux, comme le trouble d’anxiété généralisée ou les attaques de panique, peuvent se manifester par une agitation psychomotrice, qui peut être confondue avec l’acathisie. La schizophrénie, un trouble caractérisé par des hallucinations et des délires, peut également être associée à l’acathisie, en particulier lors des phases aiguës de la maladie. Le trouble bipolaire, caractérisé par des épisodes de manie et de dépression, peut également provoquer une agitation psychomotrice, qui peut être attribuée à l’acathisie.

Dépression

La dépression, un trouble de l’humeur caractérisé par une tristesse profonde, une perte d’intérêt et une diminution de l’énergie, peut également être associée à l’acathisie. L’agitation psychomotrice, un symptôme fréquent de la dépression, peut se manifester par une incapacité à rester assis ou debout, une agitation constante, des mouvements répétitifs et une difficulté à se détendre. Il est important de noter que l’acathisie peut également être un effet secondaire des antidépresseurs, ce qui rend le diagnostic plus complexe.

Anxiété

L’anxiété, un état émotionnel caractérisé par une peur ou une inquiétude excessive, peut également être associée à l’acathisie. Les personnes souffrant d’anxiété peuvent ressentir une agitation physique et mentale, une tension musculaire, des difficultés à se concentrer et des troubles du sommeil. L’acathisie peut se manifester comme un symptôme physique de l’anxiété, se traduisant par une sensation d’agitation intérieure et un besoin irrépressible de bouger. Cependant, il est important de distinguer l’acathisie de l’agitation psychomotrice qui peut accompagner d’autres troubles anxieux, tels que le trouble panique ou le trouble obsessionnel-compulsif.

Manie

La manie, un état caractérisé par une humeur élevée, une énergie accrue et une agitation excessive, peut également être associée à l’acathisie. Les personnes en phase maniaque peuvent présenter une agitation psychomotrice, un besoin accru de parler, une diminution du besoin de sommeil et une prise de risques accrue. L’acathisie peut se manifester comme un symptôme physique de la manie, se traduisant par une sensation d’agitation intérieure et un besoin irrépressible de bouger. Il est important de noter que l’acathisie peut être un symptôme de troubles bipolaires, caractérisés par des épisodes de manie et de dépression.

Mécanismes neurobiologiques de l’acathisie

L’acathisie est un trouble complexe qui implique des dysfonctionnements dans les circuits cérébraux impliqués dans le contrôle moteur et l’humeur. Les neurotransmetteurs clés, tels que la dopamine et la sérotonine, jouent un rôle crucial dans la régulation de ces circuits. Un déséquilibre de ces neurotransmetteurs, souvent induit par des médicaments ou des conditions médicales sous-jacentes, peut contribuer au développement de l’acathisie. Des études suggèrent que l’acathisie peut résulter d’une activité dopaminergique excessive dans certaines régions du cerveau, tandis que d’autres régions peuvent présenter une activité dopaminergique réduite. La sérotonine joue également un rôle important, et des modifications de son activité peuvent également contribuer à l’acathisie.

Rôle de la dopamine et de la sérotonine

La dopamine et la sérotonine sont deux neurotransmetteurs essentiels qui jouent un rôle crucial dans la régulation du mouvement, de l’humeur et de la cognition. Un déséquilibre de ces neurotransmetteurs peut contribuer au développement de l’acathisie. La dopamine est impliquée dans la motivation, le plaisir et le contrôle moteur. Un excès de dopamine dans certaines régions du cerveau, comme le striatum, peut entraîner une agitation psychomotrice, tandis qu’une diminution de la dopamine dans d’autres régions, comme le cortex préfrontal, peut contribuer à l’incapacité à contrôler les mouvements. La sérotonine, quant à elle, est impliquée dans la régulation de l’humeur, du sommeil et de l’appétit. Des modifications de l’activité de la sérotonine peuvent également jouer un rôle dans l’acathisie.

Dysfonctionnement des circuits cérébraux

L’acathisie est souvent associée à un dysfonctionnement des circuits cérébraux impliqués dans le contrôle moteur et la cognition. Le circuit cortico-basal-ganglionnaire, qui comprend le cortex cérébral, les ganglions de la base et le thalamus, est crucial pour la planification et l’exécution des mouvements. Un dysfonctionnement de ce circuit, causé par des changements dans l’activité des neurotransmetteurs ou des lésions cérébrales, peut entraîner des mouvements involontaires et une sensation d’agitation intérieure. De plus, les circuits impliqués dans la motivation et l’émotion, tels que le système limbique, peuvent également être affectés, contribuant à la détresse psychologique associée à l’acathisie.

Diagnostic de l’acathisie

Le diagnostic de l’acathisie repose principalement sur l’évaluation clinique. Le médecin interroge le patient sur ses symptômes, y compris la sensation d’agitation intérieure, le besoin de bouger et la présence de mouvements répétitifs. Un examen physique est également effectué pour écarter d’autres conditions médicales qui pourraient causer des symptômes similaires, telles que l’anxiété, le syndrome des jambes sans repos ou les troubles neurologiques. Il est important d’exclure d’autres causes possibles de l’agitation, telles que les effets secondaires des médicaments, le sevrage de substances ou les troubles psychiatriques.

Évaluation clinique

L’évaluation clinique est la pierre angulaire du diagnostic de l’acathisie. Le médecin interroge attentivement le patient sur ses symptômes, en se concentrant sur la sensation subjective d’agitation intérieure, le besoin impérieux de bouger et la présence de mouvements répétitifs, souvent décrits comme une sensation de “fourmillement” dans les jambes ou un besoin de se lever et de marcher. Le médecin s’intéresse également aux antécédents médicaux du patient, notamment la prise de médicaments, les antécédents de troubles psychiatriques ou neurologiques, et la consommation de substances psychoactives. Cette information est essentielle pour déterminer la cause probable de l’acathisie et guider le traitement.

Examen physique

L’examen physique est complémentaire à l’évaluation clinique et permet d’observer les mouvements caractéristiques de l’acathisie. Le médecin observe la posture du patient, la présence de mouvements répétitifs, tels que le balancement des jambes, le tapoter des pieds ou des mains, et la rigidité musculaire. Il recherche également d’autres signes neurologiques, tels que des tremblements, des spasmes musculaires, des difficultés à marcher ou une faiblesse musculaire. L’examen physique permet d’éliminer d’autres conditions médicales qui peuvent présenter des symptômes similaires à l’acathisie, comme la maladie de Parkinson, le syndrome des jambes sans repos ou les troubles anxieux.

Exclusion d’autres conditions

Le diagnostic d’acathisie repose sur l’exclusion d’autres conditions médicales qui peuvent présenter des symptômes similaires. Il est important d’écarter les troubles neurologiques, tels que la maladie de Parkinson, le syndrome des jambes sans repos, les dystonies, et les troubles psychiatriques, comme l’anxiété, la dépression, la manie et les troubles obsessionnels compulsifs. Un examen physique, des tests sanguins et des examens neurologiques peuvent être nécessaires pour écarter ces conditions et confirmer le diagnostic d’acathisie.

Traitement de l’acathisie

Le traitement de l’acathisie dépend de sa cause sous-jacente. Si l’acathisie est induite par les médicaments, la première étape consiste à réduire ou à arrêter le médicament en cause. Si l’acathisie est due à un trouble neurologique ou psychiatrique, un traitement spécifique à la condition sous-jacente peut être nécessaire. Dans certains cas, des médicaments peuvent être utilisés pour soulager les symptômes de l’acathisie, tels que les bêtabloquants, les benzodiazépines et les anticholinergiques.

Réduction ou arrêt du médicament

Si l’acathisie est induite par un médicament, la première étape du traitement consiste généralement à réduire la dose du médicament ou à l’arrêter complètement. Cependant, cela doit être fait sous la supervision d’un professionnel de la santé, car l’arrêt soudain de certains médicaments peut entraîner des symptômes de sevrage ou aggraver les symptômes de l’acathisie. Le médecin peut ajuster la dose du médicament progressivement ou prescrire un médicament alternatif qui n’est pas associé à un risque d’acathisie.

Thérapie médicamenteuse

Si la réduction ou l’arrêt du médicament n’est pas possible ou inefficace, des médicaments peuvent être utilisés pour soulager les symptômes de l’acathisie. Les bêtabloquants, tels que le propranolol, peuvent être efficaces en réduisant l’activité du système nerveux sympathique. Les benzodiazépines, comme le diazépam, peuvent être utilisées pour réduire l’anxiété et l’agitation. Les anticholinergiques, tels que la benztropine, peuvent être utilisés pour bloquer l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle musculaire.

Bêtabloquants

Les bêtabloquants, tels que le propranolol, sont des médicaments qui bloquent l’action de l’adrénaline et de la noradrénaline, deux hormones qui contribuent à la réponse de « combat ou fuite ». En bloquant ces hormones, les bêtabloquants peuvent aider à réduire l’anxiété, les tremblements et l’agitation associés à l’acathisie. Ils peuvent également réduire la fréquence cardiaque et la pression artérielle, ce qui peut être bénéfique pour les personnes souffrant d’acathisie induite par les médicaments.

Benzodiazépines

Les benzodiazépines, telles que le diazépam (Valium) et l’alprazolam (Xanax), sont des médicaments anxiolytiques qui agissent en augmentant l’activité du neurotransmetteur GABA dans le cerveau. Le GABA a un effet inhibiteur sur l’activité neuronale, ce qui peut aider à réduire l’anxiété, les tremblements et l’agitation associés à l’acathisie. Cependant, les benzodiazépines sont des médicaments puissants qui peuvent entraîner une dépendance et des effets secondaires indésirables, tels que la somnolence, la confusion et la dépression respiratoire. Elles doivent donc être utilisées avec prudence et sous la surveillance d’un professionnel de la santé.

Anticholinergiques

Les anticholinergiques, tels que la benztropine (Cogentin) et la trihexyphénidyle (Artane), sont des médicaments utilisés pour traiter les symptômes extrapyramidaux, tels que les tremblements, la rigidité musculaire et l’akathisie, qui peuvent être associés à l’utilisation d’antipsychotiques. Ces médicaments agissent en bloquant l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur impliqué dans la transmission des signaux nerveux dans le cerveau. Les anticholinergiques peuvent aider à réduire l’agitation et les mouvements involontaires liés à l’acathisie, mais ils peuvent également entraîner des effets secondaires tels que la sécheresse buccale, la vision floue et la constipation.

Thérapie comportementale

La thérapie comportementale peut être bénéfique pour les personnes souffrant d’acathisie, en particulier lorsqu’elle est associée à d’autres traitements. Les techniques de relaxation, telles que la respiration profonde, la méditation et le yoga, peuvent aider à réduire l’anxiété et l’agitation. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut aider les patients à identifier et à modifier les pensées et les comportements négatifs qui contribuent à l’acathisie. De plus, des techniques de gestion du stress et de l’anxiété, telles que la relaxation musculaire progressive et la pleine conscience, peuvent être enseignées pour aider à gérer les symptômes de l’acathisie.

Thérapie physique

La thérapie physique peut jouer un rôle important dans la gestion de l’acathisie. Les exercices d’étirement et de renforcement musculaire peuvent aider à améliorer la flexibilité, la force et la coordination, ce qui peut réduire l’agitation et l’inconfort. Les exercices d’endurance, tels que la marche ou la natation, peuvent également être bénéfiques en améliorant l’humeur et en réduisant le stress. Un physiothérapeute peut élaborer un programme d’exercices personnalisé en fonction des besoins spécifiques du patient et de la gravité de son acathisie.

Gestion de l’acathisie

La gestion de l’acathisie implique une approche multidisciplinaire qui combine des stratégies d’adaptation, un soutien psychologique et une éducation du patient. Les stratégies d’adaptation peuvent inclure des techniques de relaxation, telles que la respiration profonde ou la méditation, ainsi que des activités calmantes, comme la lecture ou l’écoute de musique. Le soutien psychologique peut aider les patients à comprendre et à gérer leurs symptômes, ainsi qu’à développer des mécanismes d’adaptation efficaces. L’éducation du patient est essentielle pour comprendre les causes, les symptômes et les options de traitement de l’acathisie.

11 thoughts on “Acatisie (agitation psychomotrice) : qu’est-ce que c’est, symptômes et causes

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